Vous avez peut-être remarqué, chez vous ou chez des proches, une petite cicatrice ronde, légèrement creusée, souvent située sur le haut du bras gauche. Cette marque, bien que discrète, est commune à de nombreuses personnes à travers le monde, notamment chez celles nées avant les années 1980. Mais quelle en est l’origine ?
📌 Une cicatrice de vaccin : le BCG ou la variole
La petite cicatrice ronde est généralement le résultat d’un ancien vaccin, administré durant l’enfance ou l’adolescence. Deux vaccins sont principalement responsables :
1. Le vaccin contre la variole (smallpox)
- Aspect : Il laissait une cicatrice bien identifiable, creusée et arrondie.
- Méthode d’injection : Le vaccin antivariolique était administré à l’aide d’un dispositif à multi-aiguilles, qui provoquait une lésion cutanée localisée. Celle-ci se transformait ensuite en croûte, puis en cicatrice permanente.
- Période : Ce vaccin a été obligatoire dans de nombreux pays jusqu’à l’éradication mondiale de la variole en 1980, déclarée par l’OMS. Depuis, il n’est plus administré au grand public.
2. Le vaccin BCG (contre la tuberculose)
- Aspect : Il provoque souvent une réaction locale (rougeur, gonflement) qui peut laisser une petite cicatrice.
- Localisation : Généralement administré dans le bras gauche, d’où l’emplacement typique de la marque.
- Encore utilisé ? : Oui, dans certains pays comme le Maroc ou certains pays d’Afrique et d’Asie, le BCG est encore administré dans le cadre de la lutte contre la tuberculose.
📚 Un repère historique et médical
La présence de cette cicatrice est un indice historique et sanitaire :
- Elle témoigne d’une époque où certaines maladies infectieuses représentaient une grave menace mondiale.
- Elle marque l’évolution des politiques de santé publique à travers le temps.
⚠️ Pourquoi le bras gauche ?
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