Avec l’âge, la question de savoir quand arrêter de conduire devient un sujet à la fois sensible et essentiel. L’image d’une personne âgée au volant, visiblement stressée ou hésitante, illustre parfaitement ce moment délicat où la sécurité et l’autonomie se croisent. Conduire offre liberté et indépendance, mais savoir quand passer la main est tout aussi important pour soi et pour les autres.
1. Le vieillissement et ses effets sur la conduite
Le vieillissement n’affecte pas tout le monde de la même manière, mais certains changements physiologiques sont inévitables :
❖ Diminution de la vision
- Les contrastes sont plus difficiles à distinguer.
- La conduite de nuit devient plus dangereuse.
- Le champ de vision peut se réduire.
❖ Réflexes plus lents
- Le temps de réaction augmente.
- Les décisions rapides, nécessaires dans le trafic, deviennent plus compliquées.
❖ Problèmes cognitifs
- Difficultés à se concentrer longtemps.
- Confusion dans les situations complexes, carrefours, ronds-points, etc.
❖ Limitation physique
- Douleurs au cou ou aux épaules qui rendent les vérifications d’angles morts difficiles.
- Rigidité dans les jambes ou les mains qui peut affecter les commandes du véhicule.
2. L’âge n’est pas une règle absolue : tout dépend de l’état de santé
Contrairement à certaines idées reçues, aucune loi n’impose un âge précis pour arrêter de conduire. Certains seniors roulent prudemment à 85 ans, tandis que d’autres rencontrent des difficultés dès 65 ans.
Ce sont les capacités réelles, et non l’âge, qui doivent guider la décision.
Signes qui doivent alerter :
POUR LIRE LA SUITE MERCI DE VOIR LA PAGE 2
