En séchant son linge à l’intérieur la nuit, surtout avec les fenêtres fermées, on augmente le taux d’humidité dans la pièce.
- Selon une étude de l’Asthma Society of Ireland, cela peut aggraver les symptômes chez les personnes souffrant d’asthme ou de bronchite chronique.
- L’air humide favorise aussi la prolifération des champignons microscopiques qui libèrent des spores nocives pour les poumons.
👉 Une simple habitude domestique peut donc avoir un impact insoupçonné sur la respiration.
4. L’influence de la pollution nocturne
En été, on pense que l’air de la nuit est plus pur. En réalité, certaines zones urbaines connaissent encore une pollution atmosphérique élevée le soir :
- Particules fines.
- Ozone résiduel.
- Pollens nocturnes.
Étendre son linge dehors la nuit peut donc exposer les fibres textiles à ces polluants, qui s’y imprègnent facilement et peuvent provoquer irritations ou allergies cutanées.
5. Comment sécher son linge de manière optimale ?
Pour éviter ces désagréments, voici quelques conseils pratiques :
- Privilégier le séchage tôt le matin : l’air est encore frais mais l’humidité diminue rapidement avec le lever du soleil.
- Favoriser l’aération : ouvrir les fenêtres si vous séchez le linge à l’intérieur, ou utiliser un ventilateur.
- Éviter les pièces de vie et les chambres pour faire sécher le linge, afin de préserver la qualité de l’air.
- Utiliser un déshumidificateur si nécessaire, notamment dans les appartements.
Conclusion
Sécher son linge la nuit en été peut sembler être une astuce pratique contre la chaleur de la journée. Pourtant, cette habitude est trompeuse : l’humidité nocturne, le risque de bactéries, l’impact sur la qualité de l’air intérieur et la pollution résiduelle en font une pratique peu recommandée.
👉 Pour un linge frais, sain et sans odeurs, mieux vaut privilégier le séchage aux premières heures du jour ou miser sur une bonne aération.
